Voilà, la messe traditionnelle du jeu vidéo est dite, l'E3 cuvée 2013 s'est achevée cette semaine sur fond de guerre tranchée entre Sony et Microsoft. Loin de moi l'idée de vous faire un résumé complet du prestigieux salon américain (beaucoup de site spécialisé on fait le job) néanmoins un petit débrief rapide s'impose tout simplement parce que sky-animes c'est «In» !

Sony VS Microsoft : Victoire par K.O ?

Il y a des E3 parfois un peu ennuyant, ces E3 de « mi-mandat » où les principaux constructeurs se limite à nous présenter quelques screens d'exclus que l'on a déjà vu l'année dernière et que l'on verra l'année prochaine jusqu'à que le jeu soit repoussé pour finalement être annoncé sur une prochaine console, pour patienter on nous ressert un énième trailer (oui, oui nous pensons au même jeu). Puis il y a les autres E3 : plus fun, plus combatif où les gamers et les journalistes spécialisés sont avec leur pop-corn dans une main et leur smartphone de l'autre se délectant du combat à mort que se livre les principaux concurrents du marché.

L'affrontement à vue cette année d'un côté la Xbone One de Microsoft et de l'autre la Playstation 4 de Sony. A noter que Nintendo fut relativement discret cette année avec une Wii U déjà sur le marché et avec une actualité polarisé entre les deux géants, il valait mieux se la jouer profil bas sous peine de passer inaperçu. En guise de conférence, Nintendo nous a donc livré une vidéo pré-enregistre, très sommaire où monsieur le président Satoru Iwata enchaîne un à un les prochaines exclus du géant japonais.

Microsoft ouvre le bal en lançant en premier sa conférence pour présenter son nouveau joujou qu'est la Xbox One. La conférence fut résolument tourne vers la présentation des nombreuses exclus de la firme (Ryse, Forza, Hallo, D4, Dead Rising 3...) tout semblait bien se dérouler jusqu'à que Microsoft annonce les éléments qui fâche concernant sa console : une Xbox One à 499¤ avec une kineckt intégré, une obligation de se connecter à internet toute les 24h et une politique en matière de jeux d'occasion très restrictive. Stupeur et défiance sur les réseaux sociaux dès l'annonce de ces éléments. Histoire d'enfoncer le clou le lendemain Don Mattrick, ancien président de Electronics Arts passé depuis 2007 chez Microsoft, déclare que si les joueurs ne peuvent (ou ne veulent pas) se connecter à internet ils n'auront d'autre choix que de rester sur la Xbox 360, une politique du tout ou rien qui pourra en froisser plus d'un.
En comparaison la conférence de Sony ayant eu lieu quelques heures plus tard , fut un véritable uppercut pour Microsoft et pour cause ! Une communication parfaitement maîtrise avec un show brillant et bien orchestré (malgré quelque petit bug), moins d'exclu mais la porte grande ouverte aux indépendants et surtout : un prix de 399¤ soit 100¤ de moins, aucune connexion internet obligatoire et une totale liberté en matière de jeux d'occasion, aucune contrainte ne viendra donc freiner le marché de l'occasion et du prêt. Évidement dès le lendemain cette dernière annonce semble tempérée par les éditeurs, tout comme l'information concernant la tarification du PSN, (auparavant gratuit sur la PS fut passé presque inaperçu. Pour autant, Sony semble avoir crée le buzz et au vue des réactions de la presse spécialisés et des communautés de joueur Microsoft est pour l'heure en très mauvaise posture concernant cette huitième génération de console.

Les premières tendances tomberons en cette fin d'année, les deux constructeurs ne veulent surtout pas rater le coche des fêtes de fin d'année et sortions donc leurs consoles à l'automne. Une information essentielle fut pourtant éludée par les équipes de Microsofr et Sony : le prix des jeux, un élément tout aussi important que celui de la console. A n'en pas douter le silence bien gardé sur cette information semble entrevoir un prix moyen peut être supérieur au standards actuel. Un début de réponse à cette question nous est apporté par Fergal Gara, le big boss de Sony au Royaume-Uni, qui affirme que pour les plus grosses licence un prix premium sera de mise, laissant sous entendre des prix moins élevés pour d'autre jeux. Des prix à géométrie variable selon le taux de popularité de la licence et non plus en rapport avec ses coûts de productions ? Mouais.